Dialogue Chine-France n° 1

Bonjour à tous,
Aujourd'hui je voulais vous présenter un nouveau magazine mensuel qui s'intitule « Dialogue Chine-France », édité par le magazine « La Chine au présent ». Je remercie d'ailleurs Madame Sonia BRESSLER, qui est enseignante-chercheuse, écrivaine, experte de la Chine, et qui fait également partie du Comité de rédaction qui a eu la grande amabilité de m'offrir ces magazines très intéressants dont je me fait une joie de vous présenter. Ce fut très enrichissant et cela permet d'en apprendre plus sur la coopération qui existe, principalement entre la France et la Chine, et dans un contexte plus large entre la Chine et l'Europe et la Chine et le reste du monde. Ce magazine traite de différents sujets : la diplomatie et les accords diplomatiques et commerciaux, d'entraide sur la pandémie actuelle, la coopération culturelle entre la France et la Chine, les projets futurs entre la Chine la France et l'Europe, des témoignages de personnalités politiques, des projets d'aménagements, des progrès technologiques, ect tout cela au cœur de tentative de dialogue ayant pour objectif de maintenir de bonnes relations internationales et de trouver d'autres projets futurs à développer ensemble et de trouver des solutions face aux différents problèmes rencontrés.
J'espère que vous apprécierait le résumé du magazine. Je vous souhaite une bonne lecture.
Le premier numéro s'intitule « La coopération sino-française à l'ère post-épidémique » . Il date de juillet 2020 et chacun des magazines fait exactement 80 pages. La question que soulève le magazine porte sur comment la France et la Chine peuvent-elles renforcer leurs coopérations de gouvernance mondiale dans des domaines plus larges à l'ère post-épidémique ?
Pour rappel : selon un rapport publié par l'OMS datant du 18 mai 2020 le Covid-19 aurait fait environ 340 000 victimes dans le monde et 5,3 millions de cas aurait été confirmés. La Chine subi une pression des États-Unis qui lui réclamerait une compensation financière, d'autant plus que la Chine est accusée d'avoir tenté de voler les résultats de recherche du vaccin américain sur le Covid-19. A cela s'ajouterait la dégradation des relations diplomatiques entre la Chine et l'Afrique.
Toutefois, la Chine est très actif sur les questions de sécurité et de lutte contre le covid et sur les affaires étrangères, comme le rappel les réunions du 16 et 17 juin 2020 qui s'est déroulé à l'université de Tsinghua à Pékin, ainsi que le dialogue qui s'est tenu entre la Chine et l'UE le 9 juin 2020. La Chine a également investi 141 milliards de dollars pour lutter contre l'épidémie et encourager le développement économique et social. A cela s'ajoute le fait que la Chine et ne cesse de progresser sur le plan technologique et économique comme en témoigne la firme de téléphone Huawei (dont le premier magasin en France à ouvert à Paris, le 5 mars 2020), qui a dépassé Samsung en terme de production sur le marché mondial, ou encore le lancement d'un nouveau satellite d'observation nommé Gaofen-9 03, lancé le 17 juin 2020. Au début de l'épidémie les producteurs de pastèques ont même été capables d'anticiper les difficultés en se tournant vers les plate-forme en ligne. Les responsables de coopératives et les producteurs de pastèques du village de Panggezhuang ont invité des célébrités sur internet pour qu'ils les aident à vendre leurs pastèques, ce qui a permis le développement des plate-forme de e-commerce. La technologie, l'économie et le commerce à également permis l'ouverture en ligne de la 127e foire de Canton permettant à la Chine de dynamiser ses importations et ses exportations et ceux depuis 1957.
Sur les relations diplomatiques et sur le plan médical Wang Yi, le conseillé d'état et ministre des affaires étrangères de Chine et les président Xi Jinping encouragent la Chine, la France et l'Europe à maintenir leurs efforts dans la recherche d'un vaccin. Chinois et français échangent par vidéo leurs expériences entre Beijing, Wuhan et Paris pour lutter contre le covid considéré comme un ennemi commun de l'humanité et permettant par la même occasion de renforcer leurs connaissances. La Chine, la France et l'Europe renforcent leur communication afin d'éviter des malentendus et de trouver des solutions ensemble leur permettant de minimiser l'impact du virus et chercher en même temps à accélérer le rythme de la reprise économique. La Chine et la France ont également soutenu l'OMS et ont aidé les pays africains. Un vaccin chinois aurait été développé par l'institut de produits biologiques de Wuhan a annoncé le 16 juin des résultats encouragent après 2 phases d'essai cliniques sur un patient qui s'est révélé positif. LU Shaye, L'ambassadeur de Chine en activité en France a fait preuve d'optimisme en rappelant que le covid ne devait pas être le signe d'un repli sur soi ou d'accusations mutuelles mais de renforcer les liens de coopération entre les pays du monde afin de favoriser l'entraide, développer d'avantage la mondialisation et favoriser ainsi la reprise du développement économique le plus tôt possible et ceux également entre la Chine et l'UE. Le principe de la mondialisation doit reposer sur la coopération, l'entraide et la solidarité entre les nations. La prospérité et l'adversité serait les deux face d'une même pièce symbolisant la mondialisation. Il faut mettre fins aux différents pour mener une coopération solidaire, d'autant plus que cette crise sanitaire va provoquer une augmentation du chômage (augmentation aux États-Unis proche des 20 % et qui ne cessera d'augmenter). A cela s'additionne une vague de soulèvement contre la mondialisation et le libre échange car chaque politiciens de chaque pays rejettera la responsabilité sur son voisin. Pour KONG Kuan, le directeur adjoint de la commission des affaires étrangères a rappelé qu'il ne fallait pas céder à l'anxiété causé par cette crise du covid. Il faut savoir mettre de côté les divergences afin de trouver un terrain d'entente pour continuer d'avancer vers le progrès. Pour cela, il est impératif de continuer d'apporter et de développer des concepts et des solutions entre la Chine et l'Europe pour mettre fin aux problèmes mondiaux. La France et la Chine ont également des convergences au niveau des intérêts nationaux et collectifs sur l'organisation du monde comme par exemple la lutte du changement climatique. Pour Jean-Pierre Rafarrin, Les pays comme la France et la Chine sont favorable au principe du multiculturalisme qui serait un concept essentiel permettant d'éviter une guerre froide. Il faut abandonner la loi du plus fort, les préjugés et la haine, à la stigmatisation, à l'orgueil, aux préjugés, à l'ignorance et l'arrogance. Pour rappel, sur le plan économique la Chine est un allié de poids pour la France, comme le confirme le rapport annuel de 2019 sur les investissements étrangers en France permettant de mettre en évidence que la Chine reste le 1er investisseur asiatique en France. 65 nouvelles décisions d'investissements en provenance de Chine auraient permis de conserver 1 364 emplois en France, et le nombre d'emploi aurait augmenté de 27%.
Il ne faut pas oublier que la relation diplomatiques entre la Chine et la France date de 56 ans, depuis que Charles de Gaules à reconnu officiellement la République Populaire de Chine en 1964. Et de 45 ans entre la Chine et l'UE, lorsque le 6 mai 1975 à Pékin, le vice président de la Commission européenne, Christophe Soames et Qiao Guanhua, le ministre des affaires étrangère de la République Populaire de Chine se sont réuni afin de nouer des relations diplomatiques avec la Chine qui s'est montré favorable au projet de la construction européenne et à reconnu l'UE. Après 45 ans de relations internationales la Chine est devenu un pilier du système international. En 1978 un accord commercial a permis de lier la Chine à la Communauté Européenne Économique (CEE), mettant l'accent sur l'assistance technique et l'entraide au développement dans le système agricole, éducatif et scientifique. Une délégation de la commission européenne ouvre même à Pékin en 1988, sous la direction du français Pierre Duchâteau. En 2008 se développe trois piliers de la relation UE-Chine :
1 : Dialogue économique et commercial (2008),
2 : Dialogue stratégique menant à la création d'un poste de haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et du Service d'action extérieur de l'UE, (2010),
3 : Dialogue culturel établi en 2012 et aboutissant en 2013 à un sommet à Pékin amenant à une stratégie de coopération pour 2020.
En 2014 Xi Jinping déclare, à juste titre que la Chine est un partenaire majeur de l'UE puisque le montant des échanges de biens et de services entre la Chine et l'UE représentent 1,5 milliards d'Euros par jour. L'UE, est le deuxième partenaire commercial de la Chine. Depuis l'apparition du Covid-19 la Chine et l'UE renforcent leur partenariat pour surmonter cette crise et apporter aux plus vulnérables le soutien dont-ils ont besoin. Les personnes les plus touchés par cette pandémie sont les gens ordinaires, les travailleurs ordinaires et les classes moyennes et inférieurs qui ont peut d'épargne et de moyens pour se soigner. Bien que le Covid a entraîné une répercussion en provoquant durant les quatre premiers mois de l'année une baisse de 6,6 % sur l'ensemble de ses importations et exportations commerciales avec l'UE (la France a perdu au 1er trimestre 8,5 % de son PIB, et fait perdre à la France 128 millions d'euros, la pire récession depuis 1949). Toutefois, bien que le virus ai porté un coup au commerce international, il a tout de même resserré les liens commerciaux entre la Chine et l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est, qui laisse entrevoir, comme en Europe, une tendance à la régionalisation car le virus à permis aux pays de se rendre compte de leur dépendance sur certains biens qui étaient banals. Il est devenu indispensable de produire localement des biens essentiels à la vie quotidienne. Cela pourrait permettre à l'Europe un développement économique plus équilibré, sans que cela n'affaiblit la coopération entre la France et la Chine et entre la Chine et l'Europe. La Chine et l'Europe pourront mener une coopération plus approfondi dans les domaines de hauts niveaux comme les grandes technologies, les grands projets d'infrastructures et de la finance, comme elle la fait pour la 5G, le TGV et l'automobile. Des secteurs clés de coopérations pourront se développer avec les énergies renouvelables, les technologies optoélectroniques et optiques, la recherche polaire et océanique, l'aménagement du territoire, l'urbanisation, ect. Permettant une coopération d'avenir entre la France et la Chine.
En parlant de développement de technologie et de coopération on peut évoquer le développement des trains ferroviaires permettant la circulation entre la Chine et l'Europe de 1 033 trains pour le mois de mai. Le matin du 4 juin 2020, le premier train spécial Chine-France est partie de la gare de Hennggang situé dans la ville de Nanchang, dans la région du Jiangxi et a effectué un trajet de 14 000 km en direction de Paris, avec des escale dans différents pays pendant environ 3 semaines, pour acheminer du matériel antiépidémique contenant 20 millions de masques et 45 millions de pairs de gants et autres produits de protection, d'une valeur totale de 10 millions d'euros de marchandises. La Chine a progressivement évolué dans le transport ferroviaire qui est 30 fois moins cher que le transport aérien, et dont l'empreinte carbone est 15 fois inférieur à celle de l'avion. Selon les dernières données publiées par China State Railway Group Co, on comptait en mai 1 033 voyages effectués par des trains de fret China-Europe, soit une augmentation de 43 % de passagers et de une augmentation de 48 % des marchandises par rapport à l'année dernière. Au cours des cinq premiers mois de cette année, les trains de fret China-Europe ont accumulés 9 353 voyages. Malgré une baisse du PIB au premier trimestre, le second trimestre a affiché une forte dynamique de croissance, cela s'explique pour deux raisons ; avec l'épidémie de nombreux pays ont été contraint de fermer leurs ports et aéroports, quant au fret ferroviaire transfrontalier en raison de la fragmentation de son transport et l'absence de quarantaine, il est moins affecté par l'épidémie. Par conséquent une partie de marchandises initialement prévu par mer et par les airs ont été transféré sur les rails, ce qui a fait augmenter le trafic en livraison des trains « fret Chine-Europe » au cours des premiers mois, malgré l'épidémie. La seconde raison est qu'avec le lancement du projet nommé « Ceinture et Routes », qui font références aux nouvelles routes de la Soie. Il y a en Chine, dans d'autres pays d'Asie et en Europe centrale et orientale une forte demande du développement des transports ferroviaires. Ce qui a renforcé la coopération commerciale, la construction et l'interconnexion des infrastructures et également la construction de zones de coopérations économiques et commerciales à l'étranger, ce qui a également augmenté la construction de ces trains. Aujourd'hui plus de 60 villes chinoises sont directement reliés à une cinquantaines de villes dans 15 pays européens, comme en témoigne le premier train de « fret Chengdu-Vienne » datant d'avril 2018.
En Chine, l'exemple de l'usine de Saint Gobin à Shanghai fut également un bel exemple de dispositif mit en place pour lutter contre le covid et éviter la fermeture. Le vice président et directeur général de Saint-Gobain Asie-Pacifique Javier Gimeno témoigne en expliquant que l'ambassade de France en Chine et la Buisness France ont organisé un webinaire le 4 juin visant à trouver des moyens pour profiter de la reprise économique chinoise. L'expérience de Saint-Gobin en Chine est un modèle industriel de réussite, car elle a su résister aux aléas de la mondialisation car c'est une entreprise réactif et responsable qui a pu se distinguer par son bilan humain puisque aucun employé n'a été affecté. L'entreprise a su s'adapter à l'urgence sanitaire et a mit en place des campagne de test de dépistage gratuit, en faisant don de matériel sanitaire pour les personnes en difficultés, et en facilitant les paiement pour les clients. Toutefois, l'activité de l'entreprise a été fortement impacté car durant le mois de février la plupart des usines ont du s'arrêter faute de demande provoquant une baisse de 12,7 % de ses ventes dans la région Asie-Pacifique. Mais les premiers signes de reprises sont apparu mi-mars et ont ensuite prit une ampleur fulgurante dès la mi-avril, montrant que la crise est derrière eux à la fois sur le plan sanitaire et également au niveau de l'activité. Cette crise a également eux pour effet de mettre en avant le débat sur la question de l'environnement et la question de la santé. Bien que la pandémie mobilise un ensemble considérable de ressources publiques au détriment de la lutte pour le climat comme en témoigne l'annulation de la COP26, des décisions importantes sont prises dans l'urgence comme les restrictions de déplacements, couplés aux attaques contre le multilatéralisme et le libre-échange, ont été des obstacles au retour d'une croissance utile pour lutter contre la détérioration de l'environnement. En Chine la baisse des émissions de carbones furent de -25 % en février dernier, mais rien ne nous assurent que les émissions de carbones ne repartiront pas de plus belle après la crise. Le prix du carbone semblerait être le meilleur instrument contre le réchauffement climatique. Plus le prix du carbone est élevé et plus les activités émettrice de carbone sont coûteuses et plus l'on se tourne vers des activités économes en carbone. Le coût élevé du carbone favorise les énergies non-polluantes, comme l'énergie renouvelable et le nucléaire. En 2017, Xi Jinping a lancé un marché mondial du carbone. La pandémie ne doit pas nous distraire de lutter contre le réchauffement climatique.
Beaucoup se posent la question « Pourquoi la Chine réussi t'elle mieux a endiguer l'épidémie que les pays occidentaux ? ». D'après le chercheur de l'Académie d'étude sur la Chine et le monde contemporain YU Lintao, cela s'explique que par la culture confucianiste encore très présent dans la société chinoise, ce qui conduit les chinois a se montrer d'avantage disciplinés et a eu des mesures gouvernementales fortes. En Occident, lorsque les gouvernement ont encouragés les habitants à rester chez eux, des vagues de protestations se sont manifestés. Mais c'est également ces contestations qui font que pour le professeur de français à l'université des études internationales de Pékin, HU Yu la quintessence du mode de vie à la française est sacré pour les français et que bien qu'étant critiqué, leur mode de vie leur est envié par le monde entier. De plus pour la France bien que le mot épidémie ne leur est pas inconnu ce pays dispose de bonne conditions hygiéniques et médicales leur ayant permit de ne pas être touché par d'autres virus comme le virus Ebola et le SRAS cela a produit dans l'inconscient collectif le sentiment de se sentir en sécurité. Un sentiment renforcé par l'incohérence de la politique française dans les mesure sanitaire, comme le maintien des élections municipales. Pourtant en Chine comme en France malgré une culture collective d'un coté et individuelle de l'autre chacun à fait preuve de solidarité. Ce serait pour éveiller cette conscience collective que le président aurait évoqué le terme de « guerre » afin de réveiller les consciences collectives, car les guerres en France ont toujours suscité un esprit de solidarité national. Lors de l'épidémie les chinois ont subi des comportements de stigmatisations et de dénigrement comme l'avait fait certains politiciens en déclarant que les recensements donné par le gouvernement chinois sur le nombre de contaminé n'étaient pas crédibles et que la qualité de leur matériel n'était pas aux normes. Ou encore que le virus fut propagé par un laboratoire chinois. La communauté scientifique et l'OMS se sont prononcés contre la stigmatisations et les accusations malveillantes. L'universitaire français David Gosset tente de faire entendre raison sur le fait qu'il ne faut pas perdre son temps dans des querelles infructueuses et qu'il est plus important de chercher à développer la coordination et la coopération afin de lutter ensemble, guidé par des principes scientifiques contre ce virus. Il faut laisser s'exprimer la science qui donnera de bien meilleur résultats que les accusations et les reproches.
D'autres coopérations sont menés entre la France et la Chine. C'est le cas des coopérations sur le plan culturel entre nos deux pays. A cet occasion, un documentaire sera réalisé par anthropologue Yves Coopens et le vidéaste Jacques Malaterre prévu pour 2021, une date symbolique qui marquera le 100e anniversaire des fouilles du site de Zhoukoudian où fut découvert le 1er homme de Pékin. Ce documentaire historique sera diffusé par les chaînes de télévision chinoises et française: China Media Group et France Télévision. Des similitudes territoriales et culturelles sont également présent entre la France et la Chine comme en témoigne le jumelage de la province du Shandong avec la région de Bretagne en 1985, qui lors du 35 anniversaire a rappelé les points communs entre ces deux villes : une économie bleue (les ressources maritimes et halieutiques abondantes), l'agriculture, l'élevage, l'éducation et la recherche scientifiques qui sont des atouts communs permettant des échanges pour renforcer la confiance mutuelle des deux pays. C'est dans cette perspective qu'en 1984 Henri Delaunay, président de la mission régionale du commerce extérieur breton décide d'envoyer une lettre à l'association du peuple chinois pour l'amitié des pays étrangers, pour établir des liens économiques commerciaux avec une province côtière ou agricole de Chine. Suite a cette lettre la province du Shandong et la région de Bretagne ont entamé des contacts et en octobre 1985, les deux parties ont signés un protocole d'accord et de relations d'amitiés faisant de la Bretagne la première région d'Europe jumelé avec cette province chinoise. En 2005, lors du 20e anniversaire du jumelage, Jean Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne à cette époque à signé un mémorandum pour renforcer cette coopération permettant d'améliorer les relations amicales. En 2008 fut même crée un institut Confucius pour favoriser un développement culturel et linguistique. Au cours de ces dernières années les échanges entre nos deux régions sont devenus plus fréquent et les visites de haut niveau sont un moteur important pour le développement des relations amicales et construire des bases solides pour une coopération mutuellement bénéfique dans divers domaine. C'est ainsi qu'une exposition a été effectuer dans le Shandong afin de promouvoir l'élevage dans le Shandong et en Bretagne une conférence pour promouvoir le tourisme fut également effectué. En 2018, Gong Zheng, le gouverneur de la province du Shandong a rencontré le président du conseil régional pour signer une déclaration conjointe pour une coopération amicale renforcé visant a intégrer le numérique dans l'agriculture et l'agro-alimentaire et le Centre d'innovation de Renne-Mabilais. En Chine il est dit que l'agriculture chinoise se tourne vers la province du Shandong car la production et l'élevage y occupent la première place en Chine et ses exportations représentent plus de 40 % du total national. La Bretagne de son côté est la première région d'élevage en France et présente des avantages en matière d'agriculture intelligente et d'élevage écologique. L'écologie et le développement durable sont au cœur de la coopération Bretagne-Shandong. Par conséquent, ces deux parties peuvent mené une production fructueuse et pragmatique dans l'agriculture et l'élevage. Un séminaire eu également lieu dans la ville de Qingdao pour échanger leurs connaissances dans les domaines de ressources biologiques marines, de l'océanographie, et des équipement et instruments marins. Nos deux pays travaillent ensemble pour trouver des solutions face au développement durable, la protection de l'environnement, et la transformations des réalisations scientifiques et techniques, le traitement des algues vertes marin ou encore la protection de l'environnement marin. Les universités du Shandong, Renne I et II, l'université océanographique de Chine et de l'université de Bretagne occidentale et de Bretagne sud ainsi que l'université de Qingdao coopèrent culturellement dans les échangent entre étudiants, enseignants et la recherche académique. Depuis 2013, la province du Shandong a attribué « sept bourses de jumelage » à des étudiants de Bretagne leurs permettant de financer leur études dans l'apprentissage de la langue chinoise pendant 1 an au Shandong. Mais ces échanges ne sont pas uniquement économique, culturel, technologique, ils sont également artistique comme en témoigne les activités artistiques organisés au Shandong comme l'art de la broderie Lu, la musique et la danse confucéenne et à l'inverse la Bretagne à importé en Chine dans les villes de Jinan, Qingdao, et Weifang (Shandong) des danses et chansons traditionnelles bretonne. Des expositions sportif comme le festival des bateaux-dragons ou d'art comme les photos et les peintures contribuent également à promouvoir la culture et l'art entre nos deux pays. Lors de l'épidémie des lettres et des vidéos d'entraide et de soutien ont circulé afin de témoigner de la sympathie et du soutien respectif dans la lutte contre cette crise sanitaire et les villes et du matériel de prévention épidémique fut envoyé à la Bretagne de la par des villes de Jinan et Weihai.
