L'histoire commence dans les années 1960 à la Prison de San-Quentin à San Francisco. Cette année-là, Caryl Cheesman est exécuté pour avoir commis durant les années 1930-1948 des vols, certains à main armée (et également des viols sur de nombreuses femmes. Bien qu'il ne soit pas condamné à mort pour ses viols). Sarah Bishop détestait les hommes puisqu'elle avait été violée, manipulée et battue par des hommes, dont son oncle depuis son enfance. En 1948, à 21 ans, elle épouse Harry Owen et accouche d'un enfant qu'elle nomme Thomas Bishop. Mais en réalité, cet enfant est celui d'un autre homme, dont Sarah était persuadée qu'il s'agissait de Caryl Cheesman, et non de Harry puisqu'il est stérile. Après la naissance de l'enfant le couple a des problèmes financiers, et Harry meurt dans un braquage de banque qui a mal tourné. Sarah se retrouve alors dans la précarité et cherche un bouc-émissaire sur qui défouler sa frustration et reprocher sa minable vie. Elle était devenue de plus en plus distante, acariâtre et invivable au fur et à mesure des années. Elle va faire subir à son fils des tortures physiques : brûlures, bleues, traces de fouet, marques d'étranglement, manque de nourriture, ect. Associée à des violences psychologiques pour l'humilier, le rabaisser, le laisser plusieurs jours seul livré à lui-même. Plus Thomas grandissait et plus elle devenait irascible. Avec le temps Sara devenait de plus en plus folle, détestait de plus en plus son fils et le battait chaque année un peu plus que l'année précédente car en grandissant, il se rapprochait de plus en plus des hommes qu'elle détestait. Le jeune garçon de 10 ans va finir par perdre la tête et tuer sa mère dans le poêle à bois pour se venger. Trois jours plus tard un livreur va découvrir la scène, avec le jeune garçon qui mange le corps de sa mère. Le jeune Thomas et va être envoyé en hôpital psychiatrique à Willow déclaré atteint d'une maladie incurable : la folie, diagnostiqué à juste titre comme un fou dangereux qui été atteint par des crises de folies allant jusqu'à s'en prendre physiquement aux autres détenus de l'hôpital psychiatrique.
Comprenant à 25 ans qui ne pourrait jamais sortir de l'hôpital puisque jugé malade incurable, il décide de préparer intelligemment son évasion. Il commence du troc avec les autres patients de l'hôpital : un harmonica, un peigne, un portefeuille... Il se balade toujours avec ces objets, pour que tous y compris les membres du personnel associent ces accessoires à Thomas Bishop. Peu de temps après le jeune homme fait la connaissance de Vincent Mungo, 24 ans, de la même taille, même corpulence et même couleur de cheveux. Sauf les visages et les comportements sont différents. Thomas se lie d'une fausse amitié avec Vincent et lui propose un jour de s'évader. Lors de l'évasion Thomas propose d'échanger leur tenu où était inscrit leur nom, précisant que c'était pour brouiller les pistes. Puis il tue son "ami", lui massacre le visage à coup de hache pour que la victime ne puisse pas être identifié et met le peigne, l'harmonica et le portefeuille dans les poches de Vincent. Les enquêteurs ne pourront pas savoir qu'il s'agit du cadavre du vrai Vincent Mungo puisque les empreintes de Vincent Mungo et Thomas Bishop n'ont jamais été enregistré puisque tous les deux sont entrées à l'hôpital psychiatrique étant enfant et que dans ce cas de figure contrairement à la prison, les empreintes ne sont pas nécessairement enregistrées. De plus Thomas a pris le soin de supprimer les photos de son dossier lors de sa fuite.
Thomas Bishop s'échappe à l'âge de 25 ans, en se faisant passer pour Vincent Mungo, et il devient un tueur en série qui va se servir de ses atouts physiques : sourire aimable, gestes chaleureux... Également intelligent et calculateur, ce qui va lui permettre de séduire et de tuer les femmes, car il les déteste puisqu'elles lui rappellent sa mère qui l'avait torturé étant enfant. Il va développer une haine envers les femmes pour lesquelles il est dépourvu d'empathie, pensant même qu'elles sont les créatures du diable et que son rôle est de les tuer. Il va même se faire surnommer "Bat man" lorsqu'il enverra des morceaux de ses victimes dans les locaux des médias. Thomas Bishop est en proie dans son sommeil à des terreurs nocturnes, où il revit en permanence les traumatismes de son enfance, lorsque sa mère le battait. Un traumatisme indélébile.
Lorsqu'il avait prévu son évasion, il savait qu'il serait vite retrouvé par les autorités. Alors il eut l'idée ingénieuse de se faire passer pour mort en prenant l'identité d'un autre prisonnier de l'hôpital, afin que les autorités se lancent à la traque d'une mauvaise personne. Thomas Bishop réussi à dérober des nouveaux vêtements dans une maison appartenant à un couple de retraité sans se faire remarquer, et réussi à voler de l'argent en espèce et un carnet de chèque. Grâce aux feuilletons télévisé qu'il avait regardé à l'hôpital, il réussit à usurper de fausses identités et se fait passer pour des hommes du nom de Daniel Long, Jay Cooper, Thomas Brewster Wayne, ect. Il ouvre ensuite un compte en banque et parvient à se procurer un permis de conduire. Il réussit à conduire grâce à une femme qui est tombé sous son charme et qui lui donne des coursde conduite en échange de sa compagnie, car elle se sentait seule. Mais lorsqu'il n'eut plus besoin d'elle, il décide de la tuer à l'abri des regards, de lui voler son argent et de se mettre en quête d'une nouvelle proie. Mais sa façon de tuer par l'éventrement et la mutilation des corps ne correspond pas à Vincent Mungo, et des incohérences sur le comportement de Vincent Mungo et les crimes perpétrés vont apparaître : par exemple, dans le dossier psychiatrique de Vincent Mungo il était indiqué qu'il avait tué des chats. Mais lorsque Thomas Bishop a tué une de ses victimes féminines, il prend soin de nourrir le chat de sa victime car les animaux n'éveillent aucune folie meurtrière chez lui. Ce détail va être remarqué des journalistes et enquêteurs de police. Thomas Bishop va aussi comme tout tueur en série laisser des indices derrière lui, lors de ses provocations contre ceux qui le traque. Étant un narcissique, comme la plupart des tueurs en série, il est persuadé d'être d'une intelligence supérieure et que pour cette raison les personnes qui sont à sa poursuite ne le retrouveront pas puisque n'étant pas intellectuellement capable de le retrouver.
Les journalistes et les forces de l'ordre qui travaillent sur cette enquête vont alors se demander s'ils ne sont pas sur une fausse piste d'un autre tueur en série ? Étant donné que la plupart des tueurs en série laissent toujours des traces, puisque dans leur petit jeu macabre ils aimaient jouer au jeu du chat et de la souris.
En parallèle une question politique est posée sur la nécessité de la peine de mort et le personnage de Jonathan Stoner, un sénateur va profiter de cette opportunité pour se présenter comme gouverneur de Californie en proposant le rétablissement de la peine de mort, car elle offre à la population le sentiment d'être plus en sécurité contre les criminels. D'autres comme Georges Little, le père de Marie wells, une victime de Bishop, va faire appel à un détective et à la pègre afin de se faire justice soi-même.
Dans la seconde partie du livre, les lecteurs suivent en parallèle un journaliste d'investigation du nom de Adam Kenton, chargé d'enquêter et de retrouver le tueur en série avant la police, ce qui serait un coup de communication et de notoriété magnifique pour l'image du journal : réussir à trouver le coupable pour un journal d'investigation c'est faire un meilleur travail que la police. Leur point commun est que chacun d'eux mènent une enquête afin de débusquer le coupable. Adam Kenton était un homme obstiné et sombre qui n'avait que pour seul ami la solitude. Il avait écrit pas mal d'articles qui avaient fait tomber les plus véreux de la société tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Sa vision noire du monde l'avait rendu sagace et dure. Ce qui lui avait fait perdre toute foi en l'humanité. Mais sa mission devait rester secrète afin de ne pas attirer l'attention sur lui et ne pas se faire remarquer de Thomas Bishop. Un projet illégal (dû à la rétention d'informations) mais une réussite qui tient du miracle, un défi que Adam Kenton ne peut pas refuser car il aime les défis. Kenton réussi à comprendre la mentalité de Thomas Bishop, un adulte qui dans son esprit est resté un enfant qui tue les femmes de façon cyclique comme pour se venger de sa mère qui l'a traumatisé. Comme, comme si toutes les femmes lui rappelaient sa mère. Ils les tuent continuellement comme un moyen de se venger sans parvenir à être apaisé de sa souffrance, ce qui le piège dans un engrenage sans fin. C'est en comprenant que Vincent Mungo n'avait pas subi de maltraitances de la part de sa mère que Kenton va comprendre que les forces de l'ordre ne traquent pas le bon criminel. Sa théorie sera confirmée par Amos Finsh, un criminologue qui s'est intéressé à la psychologie du tueur en série et en a conclu qu'il était trop intelligent et cette particularité ne correspondait pas à la personnalité de Vincent Mungo. Pour le traquer Adam Kenton va réussir à se mettre dans la peau de Thomas Bishop, de penser comme lui de façon à pouvoir le retrouver. De plus Kenton semble avoir retrouver un objet avec lequel il pourra avoir un avantage psychologique sur le meurtrier, dont ce dernier prévoit une tuerie de masse. Sera t'il arrêté avant de pouvoir commettre sa forfaiture ?